Début de la réunion transfrontalière Ouganda-RD Congo sur l’élimination de l’Onchocercose, de la Filariose lymphatique et de la Loase
Kinshasa, République Démocratique du Congo (RDC), 18 Juillet 2013 -- Les travaux de cette réunion transfrontalière des trois jours - du 18 au 20 juillet 2013 - réunissant les experts sanitaires dans le domaine des Maladies Tropicales Négligées (MTN) de l’Ouganda et de la RDC ont été ouverts en la salle de conférence de l’OMS par le Dr Félix Kabange Numbi, Ministre de la Santé Publique de la République Démocratique du Congo (RDC), en présence du Dr Joseph Waogodo Caboré, Représentant de l’OMS et du Dr Tom L. Lakwo, Directeur du Programme du Contrôle de l’Onchocercose au Ministère de la Santé de l’Ouganda représentant son Ministre empêché.
“Je recommande à tous les participants de réaliser une analyse fouillée de la situation de l’Onchocercose afi n de dégager les goulots d’étranglement et les stratégies correctrices effi caces à mettre en place pour garantir l’élimination de l’infection et de sa transmission dans ces foyers transfrontaliers”, a déclaré le Ministre de la Santé Publique qui s’est félicité de l’appui technique et fi nancier du Programme Africain de lutte contre l’Onchocercose (APOC), de Christian Blinden Mission (CBM) et de l’United Front Against Riverblindness (UFAR) pour la tenue de cette réunion à Kinshasa.
L’objectif visé est de discuter des questions prioritaires essentielles de lutte contre l’Onchocercose nécessitant une collaboration transfrontalière et pouvant aboutir à l’élaboration d’un plan d’action et la mise en oeuvre d’interventions conjointes. Dans ce contexte, “une planifi cation réaliste s’impose pour accroître à la fois la volonté politique et les ressources dégagées par la communauté internationale”, a indiqué pour sa part le Représentant de l’OMS en RDC, rappelant que la présente réunion transfrontalière s’inscrivait dans le cadre de l’application d’une des résolutions de la 17ème session du Forum d’Action Commune (FAC), qui demande à APOC et aux pays membres la mise en oeuvre d’une collaboration transfrontalière.
Selon le Dr Caboré, “il est important de focaliser l’attention sur les zones de santé abritant les communautés situées de part et d’autre de la frontière commune et qui nécessitent un traitement synchronisé à l’ivermectine sous-Directives communautaires”. Il a ajouté: “l’élimination de la maladie ne peut être effective dans un seul pays sans les autres”.
Actuellement, la RDC met en oeuvre quatre projets de Traitement à l’Ivermectine sous-Directives communautaires (TIDC) dans l’Est de son territoire, dont deux projets Ituri-Nord basés à Aru et Ituri-Sud à Bunia, dans la Province Orientale. Les deux autres projets concernent la Province du Nord-Kivu, à savoir: projet Goma-Rutshuru et projet Beni-Butembo.
“Les deux pays doivent mener des actions conjointes de part et d’autre de leur frontière commune afi n d’éviter que les foyers assainis ne soient infectés”, a expliqué le Dr Diallo Nouhou Konkouré, Conseiller technique OMS/APOC en RDC.
Il est essentiel de rappeler que le risque de réinfection comme résultat de la migration des populations humaines transfrontalières d’une part, et du mouvement des vecteurs d’autre part, constitue une réalité exigeant la nécessité de la collaboration entre les pays.
Pour des informations supplémentaires, veuillez contacter:
Dr Joseph Waogodo Caboré, Représentant de l’OMS en RDC
Courriel: caborej [at] cd.afro.who.int
M. Eugène Kabambi, Chargé de Communications, OMS/RDC
Courriel: kabambie [at] cd.afro.who.inth